Retrouve aussi le blog de Jeanne chaque mois dans le magazine Witch !
Les gâteaux au chocolat
date de publication : Friday 15 June 2012
Hier j’ai fait un gâteau au chocolat. J’étais contente, contente, contente. Cela doit vous surprendre ? Pourquoi suis-je si contente d’avoir réussi un simple gâteau au chocolat ? Hum…
Cela faisait un moment que je n’en avais pas fait. Je gardais un assez mauvais souvenir de la fois précédente. .. En effet, Nina, ma petite sœur, avait à tout prix tenu à participer à l’opération. Et la confection du gâteau en avait clairement ... « souffert » ! Il n’y avait d’ailleurs pas que le gâteau qui avait souffert…En rentrant du travail, ma mère s’était exclamée en voyant l’état de la cuisine : « Mais c’est une catastrophe ! Une CA TAS TRO PHE Jeanne! » Il y avait de la farine partout, des ustensiles sales dans tous les coins et la recette de cuisine, couverte de tâches, était devenue illisible. Un vrai champ de bataille.
Quant à mon gâteau, parlons-en…Après trois heures de cuisson il était toujours liquide ! Etonnant non ? Scientifiquement difficile à expliquer ! Et les olives noires que Nina avait cru bon de rajouter à mon insu (!) dans le chocolat avaient largement contribué à le rendre IMMONDE !
Le rêve d’Élisa
date de publication : Wednesday 07 September 2011
Mercredi 7 septembre
Aujourd’hui, l’école a organisé une journée spéciale sur les métiers. Les élèves avaient préparé une présentation originale pour expliquer aux parents et professeurs ce qu’ils aimeraient faire plus tard.
Pour moi, c’est clair depuis longtemps : je veux devenir écrivain.
Comme mon copain Victor partage le même rêve, nous avions décidé de mettre en scène nos deux grands auteurs préférés ! Je me suis glissée dans la peau de Jules Verne avec, en arrière-plan, une montgolfière et une photo du Nautilus. Victor, lui, “était” Marcel Pagnol. On a parlé d’inspiration, d’écriture… La salle écoutait, attentive. Enfin… jusqu’à ce que Victor prenne l’accent marseillais pour être plus convaincant. Dès lors, le public éclatait de rire à chacune de ses répliques. Inoubliable !
Mais le clou de cette journée a été la présentation d’Élisa !
Elle m’avait confié qu’elle désirait secrètement devenir pilote de chasse, mais qu’elle n’avait jamais osé le dire à ses parents par crainte de les décevoir: son père la voyait comédienne.
Cet après-midi, elle est montée sur scène, radieuse, en tenue de pilote de chasse (!) et entourée de garçons déguisés en élèves officiers ! Elle a raconté comment elle imaginait son métier.
Elle avait des étoiles plein les yeux et on avait tous le coeur serré.
Ses parents étaient à mille lieues de penser qu’elle puisse avoir envie de voler et de faire carrière dans l’armée. Sous l’effet de la surprise, ils ont d’abord ouvert de grands yeux, immobiles. Puis sa mère s’est levée et l’a applaudie, immédiatement suivie par la salle enthousiaste. Son père a porté à son tour un regard brillant d’admiration sur sa fille. J’étais émue. J’ai pensé que cette scène-là pourrait être le premier chapitre d’un de mes futurs romans.
Les petits monstres
date de publication : Tuesday 16 August 2011
Jeudi 4 août
J’en ai assez de Nina et d’Oscar! Tout à l’heure, j’ai trouvé Oscar, installé sur mon lit, en train de feuilleter mon journal ! Et sur mon bureau, le clavier de mon ordinateur était recouvert de pop-corn écrasé ! Nina faisait mine de lire un livre, mais son regard inquiet laissait supposer qu’elle avait quelque chose à cacher.
L’armoire de ma chambre était entrouverte et quelques vêtements jonchaient lefond. Il y avait des petites empreintes de pieds toutes noires sur
mon short préféré en jean blanc ! NINAAAAA ! Une colère toute rouge m’a envahie. Avant, leurs bêtises me faisaient rire. Même quand Oscar avait dessiné le capitaine Crochet avec du Nutella sur le mur de ma chambre ! Mais, maintenant, cela m’énerve.
J’ai l’impression qu’on n’a plus du tout le même âge. Heureusement, ce week-end, je suis invitée à la campagne, chez ma copine Alma. On va pourvoir camper toutes les deux dans le jardin. J’en rêve! Et puis, au moins, Oscar et Nina me laisseront tranquille!
Dimanche 7 août, de retour à Paris
En arrivant ce soir, j’ai raconté mon merveilleux week-end à ma mère.
La maison était calme.
– Où sont donc Oscar et Nina ?
– Ils dorment déjà. Tu sais, ta petite escapade leur a donné des idées : ils ont joué à faire du camping tout le week-end !
– Ah ! Dommage, j’aurais bien aimé les voir.
Je suis montée dans ma chambre éclairée de guirlandes. Mais, au moment de me glisser entre les draps, j’ai senti quelque chose qui grattait. Oh, non ! Des miettes de chips ! Les petits monstres ! Ils avaient choisi MON LIT comme terrain de camping !
J’ai failli me fâcher lorsque j’ai vu une feuille sous mon oreiller : c’était un joli dessin avec un double coeur et mon nom à l’intérieur.
J’ai éclaté de rire. Heureusement qu’ils sont là ! Finalement, sans eux,
ma vie manquerait de surprises.
New York City
date de publication : Tuesday 05 July 2011
Vendredi 1er juillet
6 heures du matin. Je me réveille à New York ! On est arrivés hier chez ma tante qui habite Manhattan, une île au coeur de la ville.
Je suis en pleine forme grâce au décalage horaire : à Paris, il est
midi ! Je sors du lit Oscar et Nina et les traîne devant la baie vitrée.
Oscar ouvre de grands yeux devant l’immensité de la ville. Nina chuchote quelque chose. Oscar soupire :
– On est au 35e étage. Regarde, Nina, tous ces points jaunes
qui bougent, ce sont des taxis !
J’éclate de rire devant l’air dépité de Nina. New York, c’est vertigineux.
8 heures. Nous prenons un petit déjeuner typiquement américain : pancakes (crêpes épaisses que l’on couvre de sirop d’érable),
fruits rouges, bacon, hash brown potatoes (pommes de terre râpées et poêlées) et oeufs brouillés. Gargantuesque ! J’adoooore !
10 heures. Nous partons pour Times Square. Ce quartier est hallucinant ! Les buildings tapissés d’enseignes publicitaires lumineuses et d’écrans vidéo géants clignotent autour de nous. La foule se presse dans les rues au milieu des taxis jaunes et des limousines. Je m’arrête pour prendre des photos, fascinée par cette frénésie.
Nina fixe interloquée un gigantesque magasin de jouets, à l’intérieur duquel une grande roue emporte les enfants dans des nacelles jusqu’au dernier étage !
14 heures. Je retrouve ma cousine à Central Park. Lauren m’a prêté des rollers et nous partons sillonner le parc verdoyant en toute liberté. Sur notre chemin, nous croisons des artistes et des sportifs en tout genre. Puis nous allons sur une grande pelouse pour faire une halte et contempler les gratte-ciel qui dominent la ligne d’horizon.
J’ai envie de crier: «New York, I love you!»
Des poèmes pour la fête des mères !
date de publication : Friday 17 June 2011
Coucou les filles, comme d'habitude c'est à moi que revient le grand privilège de publier sur mon blog les poèmes gagnants du concours de poésie pour la fête des mères !
Je suis vraiment heureuse de partager cette passion avec la plupart d'entre vous ! Vous avez été si nombreuses à envoyer des poèmes tellement touchants... bravo !
Je pense que nous devrions bientôt organiser un concours d'écriture.... qu'en dîtes vous ? Pour changer un peu de la poésie. Aimez-vous l'écriture ?
Poèmes de petites muses pour des grandes muses :
Poème de Germimi-glace
Quand je te vois,
Je saute de joie.
Quand je t'entends le matin,
Je me dis : la voilà enfin.
Quand je sens ton parfum,
J'oublie tous mes gros chagrins.
Quand je te vois, quand je t'entends et quand je te sens,
Je me dis voilà la plus formidable des mamans !
Poème de Nadège-Lolgirls
J'ai fait un concours de la maman la plus jolie,
Et c'est toi qui a gagné !
J'ai fait un concours de la maman la plus patiente,
Et c'est toi qui gagné !
J'ai fait des concours de toutes tes plus belles qualités
Et tu les as tous gagné !
Et tout ça, c'est par ce que tu es la meilleure, meilleure, meilleure... de toutes les mamans !
Poème de Charline-love
Recette d'amour
Une maman, c'est une cuillère à soupe d'amour, une pincé d'autorité et pour finir, deux grosse cuillères à café de tendresse !
Poème de Mayssa-papillon
Si tu étais un soleil,
Je serais ton rayon.
Si tu étais un oiseau,
Je serais tes ailes.
Si tu étais une fleur,
Je serais tes pétales
Si tu étais un cahier,
Je serais tes feuilles.
Si tu étais un crayon,
Je serais ta gomme.
En fait, je ne suis que Mayssa
Et je te souhaite une bonne fête maman.
Poème de Chloé-soleil
Si tu étais un oiseau enfermé dans une cage,
Je me changerais en clé pour te délivrer.
Si tu étais une petite fille qui rêvait d'aller dans l'espace,
Je me changerais en fusée pour t'emmener dans le ciel des milles étoiles.
Tu es une maman qui rêve d'un beau cadeau,
Je t'offre ce poème pour la fête des mères !
La nouvelle vie de Manon.
date de publication : Wednesday 01 June 2011
Mercredi soir
J’ai reçu un mail de Manon, le premier depuis son déménagement au Brésil ! Manon déborde d’enthousiasme pour ce pays. Près de cent cinquante lignes, écrites dans un style joyeux,pour me donner un aperçu de sa nouvelle vie! Elle a même ajouté des petits objets virtuels: un mini-drapeau du Brésil, le Christ du Corcovado, des cloches de samba…
Elle raconte : «Mon coeur battait fort quand j’ai survolé Rio pour la première fois. C’est une ville immense qui s’étend entre des montagnes luxuriantes et l’océan Atlantique, des plages à perte de vue, des forêts…
Les Brésiliens sont très gentils et accueillants. J’ai déjà une amie, Bia, avec qui je m’entends à merveille…»
Bia Sapeca est plus âgée que Manon. Elle habite la maison d’à côté. Elle a appris à Manon ses premiers mots de brésilien : «Bom, dia tudo bom ?» (Bonjour, comment ça va ?), «Obrigada»(Merci)… Elle est originaire de Bahia, une ville de la côte atlantique colorée et chargée d’Histoire.
Dès le premier soir,Manon et ses parents ont été invités à dîner dans la famille de Bia et ont dégusté une “moqueca de peixe”. Drôle de nom ! C’est un ragoût de poisson avec du lait de coco et de l’huile de
palme. Et c’est, selon Manon, «étonnant, épicé et… délicieux !»
Manon a suivi Bia dans son école de samba et espère défiler pour le carnaval. Elle parle de percussions, de concert, de musique. Elle a même appris quelques mouvements de capoeira, un art martial acrobatique qui ressemble à une danse!
En lisant son mail, je sens combien son coeur tout entier vibre maintenant au tempo de la musique brésilienne. Je me rappelle encore son visage ému lorsqu’elle nous a quittés.
Ce jour-là, à la sortie de l’école, j’étais partie vite parce que je sentais les larmes me monter aux yeux. Aujourd’hui, non seulement je n’ai pas perdu mon amie, mais son aventure me fait rêver et me donne envie de partir à la découverte du monde !
Sauter dans le vide
date de publication : Wednesday 04 May 2011
Vendredi soir
Ce matin, à la récréation, Chloé m’a confié qu’elle devra jouer du violon, seule sur scène, pour le spectacle de l’école. Cette pensée l’effrayait. Pourtant, elle joue très bien !
En rentrant à la maison, j’ai eu la surprise de trouver ma cousine Valentine. Elle a 23 ans et est étudiante à Sao Paulo. Chaque fois qu’elle revient en France, elle passe quelques jours avec nous. Je l’adore ! On a parlé de sa vie au Brésil, de son petit copain, et la conversation est venue sur Chloé.
– Hum… Dis-lui de venir, m’a dit Valentine. J’ai une histoire à lui raconte r! Tu la connais déjà, Jeanne, celle du trapèze.
Un quart d’heure plus tard, nous étions toutes les trois assises en tailleur dans ma chambre. Valentine a allumé une bougie, ses grands yeux noirs pétillaient.
– Lorsque j’avais 13 ans, j’ai assisté à un spectacle de trapèze volant. A la fin, le public était invité à essayer. J’en rêvais, mais je n’en avais jamais fait et j’avais peur de ne pas y arriver ! Personne ne bougeait. Mon père m’a jeté un regard interrogateur. J’ai respiré profondément et je me suis levée. Soudain, j’ai vu tous les regards rivés sur moi et j’ai senti mes jambes trembler. J’ai grimpé tout en haut de l’échelle jusqu’à la petite plate-forme. Impressionnant vu d’en haut. Au secours ! J’ai sauté dans le vide, mais je n’ai pas pu attraper les mains du trapéziste en face de moi et je suis tombée dans le filet. J’ai eu envie de disparaître sous terre. Mais le public criait: «Bravo ! Recommence ! Tu vas y arriver !» Je suis remontée deux fois et, la dernière, j’ai même réussi à me balancer dans les airs. Alors, vas-y, Chloé, pour le spectacle. Monte sur scène avec ton violon. Tu ne risques rien, seulement d’être fière de toi.
Chloé souriait. J’adore cette histoire, car c’est un grand combat pour moi aussi d’apprendre à oser.
Un moment rien qu'à nous
date de publication : Wednesday 06 April 2011
Mercredi soir
Maman est partie en voyage depuis lundi. Il est 19h, elle est enfin de retour ! J’ai tellement de choses à lui raconter…
Quelques heures plus tard…
Le repas était interminable ! Maman nous a raconté son séjour à Londres, puis mon frère Oscar a pris la parole, puis c’était au tour de Nina, ma petite soeur… Je désespérais de pouvoir raconter mes secrets à maman.
Plus tard, en passant devant la chambre de Nina, j’ai entendu ma soeur rire aux éclats. Ma mère lui chuchotait des bêtises en lui chatouillant les pieds. J’ai voulu les rejoindre, mais Nina s’est figée en me voyant entrer. Ma mère m’a alors fait un clin d’oeil :
– Laisse-nous quelques minutes, Jeanne, je viens te voir après…
Un peu triste, je me suis jetée sur mon lit avec mon journal. Je crois que je ne vais pas tarder à m’endormir.
Jeudi
A mon réveil, j’ai vu ma mère assise sur le bord de mon lit :
– Bonjour, Jeanne. écoute, je ne t’ai pas beaucoup vue hier soir… Et si je venais te chercher à la fin des cours ?
A cette idée, mon coeur a bondi de joie ! Mais… aïe, c’était JEUDI ! Le jour sacré de la piscine avec mon père ! Pour rien au monde je n’aurais annulé.
– J’adorerais… mais papa sera déçu si je manque la piscine…
– Eh bien dans ce cas, allons-y tous les trois !
Tous les trois ? Mais c’était notre rituel à papa et moi ! Si maman venait, ce serait totalement différent. Euh…
J’ai fait une petite moue qui n’a pas échappé à ma mère.
Elle a souri :
– Mais j’y pense! J’ai promis à ta grand-mère de l’appeler ce soir. Allons manger une crêpe au chocolat amer rien que toutes les deux à la sortie de l’école et, ensuite, tu pourras rejoindre ton père à la piscine.
Sur mes lèvres, un sourire : ma mère avait tout compris. Et moi aussi ! Dans une famille, il est important de respecter les moments d’intimité que les uns partagent avec les autres…
Une histoire d’amour ...
date de publication : Wednesday 02 March 2011
Lundi après-midi, ma mère avait rendez-vous avec ma tante Agnès dans un café parisien du quartier Montorgueil. Je l’accompagnais pour voir ma cousine Laura et Benjamin, son petit frère. L’atmosphère était inhabituelle. Maman et Agnès parlaient à voix basse. Benjamin dessinait des cœurs entourés de fleurs avec la dédicace “Pour papa et maman”. Laura m’a fait signe d’aller sur la terrasse : "Je suis triste, Jeanne. Papa et Maman se sont disputés hier soir. C’était leur anniversaire de mariage et il a oublié ! Maman a pleuré et mes parents ne se sont plus parlé de la soirée. J’ai peur que ce ne soit grave…"
J’ai pris Laura dans mes bras pour la consoler. De retour chez moi, je suis restée un long moment assise sur le rebord de la fenêtre, à contempler les étoiles. L’image de Benjamin en train de dessiner inlassablement le même motif me revenait en tête: des cœurs pour ses parents. Du haut de ses 6 ans, il mettait tout son espoir dans ses dessins. J’ai couru chez Laura : "J’ai une idée. Rassemble les dessins et demande à ton père de rentrer tôt. Je file chez ma copine Lucie… Sa mère est fleuriste." Quelques heures plus tard, lorsque ma tante a poussé la porte de l’immeuble, une surprise l’attendait. Les escaliers étaient recouverts de centaines de pétales de fleurs ! Sur la porte était affiché le plus beau dessin de Ben, avec une pancarte bricolée sur laquelle Laura avait écrit “Joyeux anniversaire !”… en imitant l’écriture de son père. Les yeux de ma tante brillaient, elle a éclaté de rire. Au même moment, mon oncle est arrivé. Laura lui a lancé un regard complice. Il a compris et a dissimulé son étonnement en adressant un sourire aux enfants. Puis il s’est approché d’Agnès et lui a chuchoté quelques mots à l’oreille. Ils se sont serrés dans les bras. Laura et Benjamin, ivres de joie, chantaient et lançaient des pétales sur leurs parents.
Un concours de Poésie...
date de publication : Friday 17 September 2010
Il y a quelques temps l'une de vous m'avait fait une suggestion sur museworld.net : "Et si l'on organisait un concours de poésie ? "
Quelle excellente idée ! Et il n'aura fallu que quelques clics à Clickle Clic pour lancer le premier concours de poésie sur le site ! Je vous laisse découvrir les beaux poèmes envoyés par les petites-elles. Laissez- vous emporter par les mots...
Les animaux, poème de Zoé-Fliante.
Quand je dis poisson, le mot nage dans les tourbillons,
Quand je dit serpent, le mot part en ranpant,
Quand je dit oiseau, le mot s'envole ilico,
Quand je dit homme, le mot part en marchant.
Mon monde à moi, Museworld, poème de Quitterie-Magie
Ce monde est génial,
tout autant qu'original
Parsemé de passion et d'amitié,
avec une pointe de créativité
Ces trois amies douces et jolies
impossible d'en être ennemi
Cet univers en tout point merveilleux
C'est celui ci que l'on veut
Muses du monde,
chantons en ronde
Pour que ce monde ne disparaisse pas,
que pour nos enfants il soit toujours là
Pour que toutes ces petites elles
puissent un jour voler de leurs propres ailes.
La fée de la plage et des coquillages, Poème d'Alice-Pony
Sur la plage, le soleil brille, scintille et illumine le sable doré et sacré.
Une petite fille sortie de sa coquille alla sculpter sur le sable de l'été une petite fée aux ailes argentée.
Elle était si belle avec ses cheveux longs et blonds, elle lui fit une tresse comme les jolies princesses.
Ensuite, la petite fille alla ramasser des coquillages
tout au long de la plage,
ils était si beaux qu'elle les mis dans son seau et elle alla rejoindre sa petite fée.
Les coquillages magiques sortirent du seau et entourèrent la petite fée
éblouissante en formant une ronde, puis elle s'envola entourée de ses coquillages pour faire le tour du monde.
Des mots qui font mal
date de publication : Monday 11 January 2010
Hello tout le monde !
Je continue mon histoire. Le journal d’enfance de ma mère montre que le 18 décembre la situation a explosé entre ma mère et ma grand-mère. Voilà ce que ma mère a écrit :
« «Ce soir, en rentrant de l’école, j’ai trouvé ma mère assise dans un fauteuil, les yeux rougis. Elle m’a regardée étrangement presque méchamment.
Je suis allée dans ma chambre. Dehors la neige tombait; les flocons recouvraient les arbres d'une jolie pellicule blanche. C'est alors que j'ai constaté que le tiroir de ma table de nuit avait été ouvert et mal refermé. Mon journal était toujours là mais j’ai immédiatement compris qu’il avait été touché par quelqu’un d’autre que moi.
Je suis retournée dans le salon. Madame NON s’agitait de çà de là… et je sentais qu’il y avait dans cette agitation quelque chose qui était dirigé contre moi. Comme si elle m’en voulait…
Après quelques minutes, elle est venue me voir et m’a dit qu’elle avait lu mon journal ( !), que j’avais écrit des choses horribles sur elle. Elle savait TOUT : que je l’appelais Madame NON, que je ne l’aimais pas, que j’aurais aimé avoir une autre mère…
Lorsque je l’ai vu se mettre dans un tel état, j'ai eu peur, j'ai eu honte. Pourtant je me suis entendue lui dire :
- « Tu n’avais pas le droit de lire ce qui ne t’était pas destiné.
Furieuse, les yeux pleins de larme, elle m’a répondu :
- Tu verras le jour où tu auras des enfants combien cela fait mal de lire qu’ils ne t’aiment pas. »
Ce soir en me couchant, je ne me sens pas très bien. Un peu perdue. Madame NON ne m'a pas parlé pendant tout le repas. Son regard a évité le mien. Je me demande si c’est mal d’avoir écrit cela… Et pourtant, je n’ai pas voulu lui faire de la peine : j’ai simplement écrit ce que je ressentais... » »
Quelle histoire ! Imaginez combien ma mère avait dû se sentir coupable d’avoir éprouvé de pareils sentiments pour sa propre mère...
Cette histoire soulève plein de questions en moi. Faut-il se sentir coupable de ressentir de la colère, ou des mauvais sentiments envers quelqu’un ? Doit-on toujours s’entendre bien avec les gens qu’on aime ? Comment la situation s’est-elle rétablie entre ma mère et ma grand-mère par la suite ?...
J’aimerais bien parler de tout cela avec ma mère… Mais comment faire pour qu’elle ne se doute pas que j’ai lu son journal intime ? Avez-vous une idée ?
Une relation difficile
date de publication : Wednesday 06 January 2010
Excellente année à toutes et à tous ! 2010 ouvre une nouvelle décennie… J’espère que ces dix années seront pleines d’aventure, de découvertes, d’amitiés et de passions ! Qu’elles soient belles belles belles !
Je vais reprendre mon récit là ou je l’ai laissé début décembre ( !). J’ai eu ensuite pas mal de travail à l’école, puis une grosse grippe et enfin je suis partie pendant les vacances (cela aussi je vous raconterai) donc je n’ai pas eu le temps d’écrire la suite de mon blog. J’ai beaucoup de choses à vous raconter ; j’ai pris des notes mais je n’ai pas eu le temps de publier.
Vous vous rappelez ? Lorsque j’étais chez ma grand-mère, j’ai mis la main sur le journal intime que ma mère tenait lorsqu’elle avait mon âge. Je l’ai emmené dans ma chambre pour le lire tranquillement. J’ai attendu un peu que Nina et Oscar s’endorment, j’ai ouvert le journal et j’ai repris la lecture du récit sous les draps en m’éclairant avec une lampe torche ! Romanesque, non ?!
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Parmi les secrets de ma mère, il y en a un auquel je ne m’attendais pas du tout qui m’a vraiment attristée : apparemment ma mère ne s’entendait pas toujours très bien avec sa propre mère, ma grand-mère. Comment était-ce possible ? Ma grand-mère est si gentille avec tout le monde. Je l’aime tant.
Et pourtant dans son récit, ma mère raconte des situations où ma grand-mère lui rend la vie difficile.
Un jour par exemple, ma mère est invitée à aller passer la soirée chez sa copine Stéphanie. C’est la première fois qu’elle va dormir chez une copine. Et puis, Stéphanie fait de la danse classique, elle a un très bon niveau et elle a promis à ma mère de lui apprendre quelques pas. Ma mère se fait une joie de cette soirée. Mais ma grand-mère ne veut pas en entendre parler. Ma mère supplie ma grand-mère mais rien à faire…c’est non ! Et pourquoi ? On ne sait pas… Ma grand-mère ne donne pas de vraies raisons. Ma mère ne comprend pas. Et lui en veut…
J’ai du mal à m’imaginer à sa place car ma mère n’a jamais refusé que j’aille chez une de mes copines… Jamais.
Au fil des pages, ma mère se met à appeler sa propre mère, « Madame NON ». Les problèmes entre ma mère et « Madame Non » augmentent au fur et à mesure.
Je reprends ci-dessous un passage de son journal pour que vous compreniez bien ce qu’il s’est passé :
[extrait du journal de ma mère]
« Le 16 novembre
Cher Journal ;
Je me sens malheureuse. Je ne peux rien faire ici. Madame NON passe son temps à s’opposer à tout ce que je fais ou à ce que j’ai envie de faire.
La semaine dernière, elle n’a pas voulu que j’aille dormir chez Stéphanie sans raison… J’ai pleuré toute la nuit. Toutes mes amies vont régulièrement passer la soirée les unes chez les autres…mais moi je n’ai pas l’autorisation. Je suis allée demander à mon père. Lui, était d’accord. Mais quand il en a parlé à Madame NON, cela a provoqué une grosse dispute et il a conclu en me disant qu’il valait mieux en rester là…. Madame NON ne veut pas non plus me laisser m’habiller comme je veux. Madame NON ne veut pas que je me maquille même à la maison… Madame NON m’envoie me coucher tôt et ne comprends pas que je me sente si seule dans mon lit tout froid… Et puis Madame NON me gronde souvent sans raisons…simplement parce qu’elle est énervée.
Je vais l’écrire…: Je n’aime pas Madame NON. Je n’aime pas ma mère. Quelle phrase terrible ! Je rêve d’avoir une autre mère. Une mère qui ressemble à celle de Stéphanie. Une mère avec qui je m’entende bien. Une mère qui me comprenne et qui me ressemble. Une mère qui dise OUI de temps en temps… »
Je suis consternée par ce que je lis. Consternée. J’adore ma mère. Et j’aime aussi profondément ma grand-mère. Elle est si douce et conciliante avec nous. Elle ne nous impose jamais rien et essaie toujours de nous faire plaisir. Comment ma grand-mère adorée a-t-elle pu être dans l’esprit de ma mère la terrible Madame NON ?... Comment ont-elles pu ne pas s’entendre ? Comment de tels sentiments ont-ils pu naître chez ma mère ? C’est étrange. D’autant plus qu’aujourd’hui lorsque je les vois toutes les deux, elles semblent bien s’aimer...
Bizarre tout cela, non ? Qu’en pensez-vous ?
La clef !
date de publication : Tuesday 01 December 2009
J’ai bondit sur le miroir qui cachait le coffre et d’un geste rapide je l’ai refermé. Mais comme je n’avais pas le temps de remettre les livres à leur place sur les étagères de la bibliothèque, je me suis assise sur le tapis au milieu des livres ouverts. La poignée a tourné…et la porte de la chambre s’est ouverte.
- « Mais que fais-tu seule assise au milieu de tous ces livres ?, m’a gentiment demandé ma grand-mère.
- Rien, je choisis un livre pour ce soir.
- Ah, et bien, il semble que tu aies l’embarras du choix ! Jeanne, c’est bientôt l’heure de goûter et une bonne tarte aux myrtilles attend les gourmands et gourmandes !
- D’accord grand-mère, je viens vite… »
Hum… les tartes de ma grand-mère qui laisse les dents toutes noires !... Mais avant, il fallait que je trouve la clef du journal de ma mère coûte que coûte. Ma grand-mère referma la porte avec un sourire.
Pendant l’heure qui a suivi, j’ai passé en revue tous les livres de ma mère : Le Temps des Secrets de Marcel Pagnol, Une vie de Guy de Maupassant, Vent d’Est, Vent d’Ouest de Pearl Buck… rien, toujours rien. Pas de clef en vue. Dans quel livre, avait-elle bien pu la cacher ?...
Soudain, un ouvrage a attiré mon attention. Croc-Blanc de Jack London. Une pleine reliure verte, avec un titre en lettres dorées. Quelque chose me disait que je n’étais plus loin de ce que je cherchais. J’ai pris le roman et … OUI ! La petite clef était à l’intérieur. J’ai couru jusqu’au miroir, fait basculé le pan et pris le journal intime de ma mère. J’ai glissé la clé argentée à l’intérieur du cadenas… et le journal s’est ouvert.
J’étais émue de découvrir l’écriture de ma mère à mon âge. C’était une écriture assez épaisse, bleu turquoise et qui prenait toute la page. Elle avait commencé son journal en 1983. Elle avait 10 ans. J’ai lu les premières pages. Ma mère y parlait de ses amies de l’époque Sylvie et Fabienne, de leurs interminables parties de Monopoly, du chemin qu’elle parcourait tous les matins pour se rendre à l’école en coupant à travers champs, mais aussi de ses disputes avec ma grand-mère (sa mère !)…
Il était près de 17:30 quand j’ai été interrompue par l’obscurité qui gagnait la chambre. Je décidais d’emporter le journal de ma mère pour pouvoir continuer sa lecture le soir dans mon lit. Mais il fallait que je sois prudente et que je ne le laisse pas traîner. Je glissai le journal dans la ceinture de mon pantalon et, après avoir remis tous les livres à leur place je m’élançai dans le couloir qui menait à la cuisine de ma grand-mère.
Je vous raconte la suite de ma journée demain ou ce soir tard… car il est tard et je ne peux pas rester plus longtemps sur Internet.
Au coeur des livres
date de publication : Friday 20 November 2009
Bonjour les amies,
Je suis désolée de ne pas avoir écrit la suite de l’histoire plus rapidement mais j’ai eu une grosse grippe et j’ai mis quelques jours à me remettre. Mais voilà, alors maintenant je continue mon récit.
Je suis revenue plus tard dans la chambre d’enfance de ma mère. J’ai appuyé sur le miroir au centre de l’armoire et fait pivoter le pan. J’étais seule. Pas de bruit alentours. Lorsque j’ai ouvert le coffre mystérieux, j’ai eu la surprise de voir que rien n’avait été rangé. Comme si ma mère avait placé là ses affaires la veille.
Il y a avait en vrac des petites boîtes de tous les formats, une souris en peluche qui faisait de la musique quand on lui tirait la queue, une boîte à bijoux, des lettres, beaucoup de lettres, quelques poupées de collection, des photos, une vieille tirelire, un porte-monnaie en perles roses, et tout au fond deux cahiers épais et cadenassés … les journaux intimes de ma mère ! Sur l’un d’eux, il était écrit 1983. Elle avait commencé son journal à 10 ans environ.
Je sais bien qu’il ne faut jamais lire un courrier qui ne nous ait pas adressé ou un écrit personnel sans demander l’autorisation à l’auteur mais la tentation était trop forte. Et puis c’était ma mère après tout !
J’ai essayé de faire jouer le petit cadenas doré. Mais impossible d’ouvrir ; il aurait fallu le forcer. Qu’aurais-je pu faire de la clé si j’avais été à sa place. L’aurais-je mis dans le coffre ? Hum…non. Je l’aurais cachée ailleurs dans la chambre pour augmenter la difficulté.
J’ai laissé le coffre grand ouvert et j’ai entrepris de fouiller tous les tiroirs, armoires de la chambre de ma mère… Mais rien, rien !
Soudain, une idée m’a traversée l’esprit en regardant la grande bibliothèque qui trônait dans la chambre … Un livre ! La clé devait certainement être dissimulée dans un livre. Lorsqu’elle était enfant et adolescente, ma mère était souvent seule. Elle n’avait pas de frères ni de sœurs de son âge alors elle s’entourait de livres un peu comme on s’entoure d’amis !
J’ai ouvert un livre, puis un autre et encore un autre. Chaque livre comportait quelque chose de particulier à l’intérieur : un petit mot gribouillé sur une page «Cette page me rend triste. – 14 avril 1983 »; une carte d’anniversaire de ma tante adressée à ma mère, une rose séchée, un petit morceau de tissu écossais avec un papier jauni collé (et décollé par le temps) « ma jupe préférée quand j’avais 9 ans »…
Ma mère avait pris l’habitude de glisser dans les livres des « petits secrets », des choses auxquelles elle tenait. Comme on remplit des petites boîtes ! Les livres de sa chambre étaient truffés de petits moments de sa vie.
Je passais d’un livre à l’autre persuadée maintenant que la clé se trouvait dans l’un deux. J’en étais au trentième livre quand j’ai entendu des pas dans le couloir… Quelqu’un approchait… et risquait d’ouvrir la porte de la chambre.
La robe lamé et le coffre secret
date de publication : Sunday 01 November 2009
Grand-mère a conservé intacte la chambre de jeune fille de ma mère. Ma mère a habité chez mes grands-parents jusqu’à 18 ans. Ensuite, elle est partie dans une autre ville pour étudier.
Quand je vais dans cette maison, j’aime beaucoup passer du temps dans la chambre de ma mère. Je regarde les livres de sa bibliothèque, ses albums photos, ses anciens bijoux... Ma mère avait des disques en vinyle. C’est amusant comme format, non ?
Hier, alors que je fouillais dans les armoires et essayais des robes qui lui avaient appartenu, j’ai soudain trouvé une robe INCROYABLE. Imaginez : une robe de soirée courte en lamé argenté, avec de fines bretelles et un décolleté incendiaire ! La robe était courte même sur moi ! A quelles occasions ma mère avait-elle pu porter cela !? Il faudrait qu’elle me raconte. Je me contemplais une nouvelle fois dans le miroir : elle était courte, c’est vrai, mais finalement très jolie sur moi. Elle brillait, brillait …
En me rhabillant, j’ai perdu l’équilibre et je me suis appuyée fortement sur le miroir carré au centre de la grande armoire qui recouvre le mur… A ma grande surprise, le pan de l’armoire sue lequel était disposé le miroir s’est renversé… Derrière le miroir était dissimulé une sorte de grand coffre secret !!
Au même moment, j’ai entendu la voix d’Oscar qui me cherchait pour aller faire une promenade avec grand-père. Zut ! Je n’avais plus envie d’y aller. J’étais impatiente de découvrir les secrets que ma mère avait pu cacher de longues années auparavant dans le mystérieux coffre.
Parfums de cuisine et souvenirs
date de publication : Thursday 29 October 2009
Je pousse les volets. Hum... Le ciel bleu, les montagnes tout autour de nous. La température est douce. L’odeur du pain grillé et les confitures d’abricot et de myrtille de grand-mère… Voilà une journée qui commence bien.
J’aime bien venir dans la maison d’enfance de ma mère. Tout d’abord parce que j’adore mes grands-parents. J’ai passé beaucoup de temps seule avec eux lorsque j’étais petite. Pas de très longues périodes mais une semaine par ci, une semaine par là, lorsque mes parents voyageaient. Je me suis toujours sentie très aimée par eux et proches d’eux. Même si leur vie est complètement différente de celle que je mène à Paris. Mes grands-parents sont chaleureux et lorsque nous venons les voir, ils arrêtent toutes leurs autres activités pour se consacrer à nous ! De la cuisine de ma grand-mère s’échappent des odeurs délicieuses que je ne retrouve nulle part ailleurs. J’aimerais bien parvenir à les décrire pour ne pas les oublier mais c’est difficile ! Alors parfois je ferme les yeux, je hume l’air et je me concentre pour fixer le souvenir de l’odeur quelque part dans ma tête !! Mais quelques heures plus tard lorsque j’essaie de me rappeler les parfums de ces plats… le souvenir exact a disparu !...
Ma mère m’a dit qu’il fallait continuer à m’entraîner. Tout d’abord parce que cette cuisine odorante, c’est un plaisir immédiat qu’il faut saisir ! Et puis aussi parce qu’un jour j’aurais peut-être l’heureuse surprise de retrouver, ne serait-ce qu’une infime partie de cette odeur ailleurs, et alors le souvenir de ma grand-mère reviendrait en bloc et que je revivrais des moments heureux de mon enfance.
Je vous laisse. Grand-père m’appelle !
Un voyage en train bien rempli
date de publication : Tuesday 27 October 2009
Ce week-end je suis allée voir mes grands-parents en Savoie. Super ! Je ne les avais pas vus depuis plus de deux mois. Très envie de les voir mais… le voyage en train pour se rendre chez eux est un peu long. Trop long.
Aussi je m’équipe ! Je prends deux livres, des feuilles de papier blanc, un stylo et éventuellement, des petits jeux faciles à transporter et je glisse tout cela dans mon sac à dos.
Cette fois-ci j’ai lu « Le Club des Cinq et le Passage Secret ». J’aime bien retrouver les personnages de livre en livre. Une intrigue avec un mystère, du suspens, des moments très drôles… et Nina, ma petite sœur, qui est elle aussi un personnage « récurrent *» : elle est venue m’interrompre au moins dix fois !
Elle voulait à tout prix que je joue avec elle. Maman est intervenue et l’a « déplacée » quelques sièges plus loin. J’ai pu replonger dans mon roman. Mais alors, c’est Oscar qui s’est retrouvé avec le problème ! Finalement, ma mère a pris Nina à côté d’elle et lui a raconté des petites histoires.
Tout près d’Aix les Bains, arrive alors le moment du voyage que je préfère : le train traverse des tunnels de montagne, et contourne lentement le lac du Bourget sur plusieurs kilomètres. C’est majestueux ! Et ce week-end c’était encore plus joli parce que le lac était ensoleillé, et les montagnes aux couleurs d’automne apportaient une touche romantique. J’aime bien regarder par la fenêtre le paysage défiler et laisser mon esprit vagabonder.
J’ai pris une feuille blanche et je me suis mise à écrire un poème. J’y parle de l’automne, de ma petite enfance et du temps qui passe. C’est intime.
Lorsque le train s’est arrêté en gare de la ville de mes grands-parents, j’étais encore avec perdue dans mes souvenirs. Oscar a poussé un cri. J’ai plié mes affaires en quelques minutes et j’ai sauté du train.
Grand-père nous attendait sur le quai. Son visage s’est illuminé en nous voyant. (Il craint toujours que nous ne manquions le train ! C’est une vieille histoire : il paraît que Maman ratait très souvent le train quand elle était étudiante et ça mettait grand-père en colère ! )
Les quatre heures de voyage s’étaient écoulées beaucoup plus vite que je ne l’aurais imaginé ! Et je n’avais même pas fini mon poème.
*Récurrent signifie: qui réapparaît, qui revient, qui se reproduit
FIN DE MARS 2112
date de publication : Tuesday 15 September 2009
Soudain la navette spatiale s’est mise à bouger dans tous les sens et sur l’écran les autres planètes défilaient autour de nous. Ce n’était pas complètement rassurant. Après 5 minutes de vol… la porte droite de la navette s’ouvrit. Un couloir rocailleux et rouge s’ouvrait devant nous… C’était un lieu étrange et même si je savais bien au fond qu’on n’avait pas pu en quelques minutes se retrouver sur la planète Mars, je ne trouvais pas ce lieu très ressemblant ave ce que l’ont trouve sur terre !
Après quelques minutes, Cutie Pie, une des étranges habitantes de Mars nous a accueillis. On l’appelle aussi(QP). Elle a trois yeux et trois tresses et une peau rose et douce. Cutie Pie nous a raconté qu’elle était passionnée par les mathématiques et les sciences et qu’elle adorait le Moon Walk.
Ensuite, Cutie Pie nous a fait emprunter des escaliers et nous a conduits à une table. Nous étions en fait dans une immense grotte qui tenait lieu de restaurant. Sur les écrans incrustés dans la roche, défilaient des images de vaisseaux spatiaux et des vues variées des autres planètes du système solaire.
Les habitants de Mars à l’apparence plus ou moins monstrueuse circulaient entre les tables et ont déclenché chez Nina et Oscar une certaine inquiétude mêlée à de l’excitation. Captain Orion a un masque vert avec d’énormes yeux rouges et le corps entièrement bleu et trois énormes doigts aux mains. Mais en réalité, il fait partie de la Garde Impériale sur Mars et il prouvé, par le passé, son courage. Sa mission est de maintenir la paix sur Mars mais aussi sur toutes les planètes du système solaire !
- « Quel travail » ai-je murmuré à l’oreille d’Oscar, trop impressionné pour m’entendre.
Empress Glorianna, règne sur Mars. Elle a la peau toute bleue, elle est généreuse et met un point d’honneur à ce que tous les voyageurs d’autres planètes soient bien reçus sur Mars. Elle est difficile à rencontrer car comme toute reine, elle est très occupée.
Cutie Pie, s’est approchée de moi et elle m’a présenté une carte avec des plats martiens. Nous avons pris des « Martian hot dogs with French Fries ». Pas mal du tout les saucisses et frites martiennes ! Papa a promis que nous reviendrons à MARS 2112.
Aller sur Mars !?
date de publication : Thursday 03 September 2009
- « Would you like to have lunch on Mars ? ».
Je regarde mon père, Il fait très chaud à New York en plein été ; pourtant mon père n'a pas l'air d'avoir pris une insolation ! Qu'est-ce qu'il raconte ? Nous sortons juste du Children Museum of Manhattan (un super musée avec des tonnes de jeux interactifs ...) Pourquoi nous demande t-il si nous nous voulons aller déjeuner sur la planète Mars ? Devant mon air étonné, il nous fait signe de monter dans un taxi jaune. « Let's go to Time Square ! »
Time Square c'est un quartier étonnant avec des écrans démesurés, des affiches publicitaires lumineuses, des magasins géants (comme Toy's « R » Us où l'on peut faire de la grande roue à l'intérieur, rencontrer un tyrannosaure... C'est ici aussi que l'on vient pour voir une comédie musicale ou une pièce de théâtre connue.
Le taxi s'arrête. Nous descendons des escaliers et entrons à l'intérieur d'un grand bâtiment. Pour le moment, je ne vois rien de particulier. Soudain un pan du mur s'ouvre et nous voilà devant une navette spatiale. Une hôtesse nous accueille et nous fait signe de nous asseoir. La porte de la navette se referme derrière nous et nous nous retrouvons alors dans une demi-obscurité... Je ne suis pas complètement rassurée ! Où allons-nous ? Nina s'est blottie contre Maman.
Un écran s'allume en face de nous. Un homme prend la parole :
- « Bonjour, je suis le commandant de bord. Je vous annonce que notre départ pour MARS est imminent. Attachez-vous bien vos ceintures. »
- Nina et Oscar me regardent avec inquiétude. Soudain la navette spatiale se met à bouger dans tous les sens et ... »
... MINCE ! On m'appelle pour le déjeuner. Je vous raconterai la suite plus tard.
MES VACANCES A NEW-YORK
date de publication : Friday 28 August 2009
Bonjour,
Je viens de rentrer des Etats-Unis, les vacances ont été magnifiques ! J'ai passé deux semaines à New York. Celles qui m'ont écrit pendant l'été sont déjà au courant ! J'adore New York. Tout d'abord parce que j'ai l'occasion de parler anglais. Et puis parce que New York c'est une ville extraordinaire ! Je n'aurais jamais le temps de tout vous raconter (!) mais voici quelques moments de ce voyage.
Chaque matin, petit déjeuner délicieux à l'américaine : pancakes (comme des petites crêpes) avec du beurre et du sirop d'érable, muffin, jus d'orange, œufs brouillés avec du bacon et des pommes de terre à la poêle. Tellement délicieux ! Ensuite chaque journée nous sommes partis à l'assaut de New York et de ses incroyables gratte-ciel !
Presque chaque jour, j'ai voulu passer quelques heures à Central Park, l'immense parc au centre de Manhattan. On y a fait du bateau, du vélo, du roller. Pour faire plaisir à Nina, on est même retournée deux fois voir les ours polaires au zoo. Il y a même un parc d'attraction situé à l'intérieur du parc. Nina et Oscar sont restés avec papa tandis que je volais en position horizontale de super héros avec Maman. Oui oui, Maman aime bien faire du manège. Ensuite nous avons enchaînés 6 tours de balançoires qui tournent et montent haut dans le ciel.
Un autre jour, on est allé à L'Empire State Building … 381 mètres de haut ! Arrivée au sommet, j'ai pris un audiophone et j'ai fait le tour de la terrasse pour essayer de me repérer dans New York. Tout à coup j'ai entendu un coup de sifflet. Là j'ai tourné la tête et j'ai vu Nina qui avait grimpé sur le mur et qui se penchait dangereusement vers le vide. Heureusement le gardien l'avait repérée et lui demandait gentiment de redescendre. Mais Nina, égale à elle-même, faisait la moue, les bras croisés, elle disait : « NON ! » Papa est intervenu et Nina a piqué une crise de colère et s'est roulée sur le sol. Un peu plus tard on est descendu au New York Skyride (toujours dans l'Empire State Building) pour faire une visite virtuelle de New York. On est assis dans une pièce sur un siège mais lorsqure le film est lancé on a vraiment l'impression de décoller. Nina disait « Je n'ai pas peur, je ne veux pas me tenir » mais soudain, alors que nous étions en train de survoler la Tour Chrysler, j'ai entendu un bruit, un BOUM …c'était Nina qui venait de tomber de son siège ! Elle ne s'était pas blessé bien sûr mais
sa chute a fait rire Oscar…ce qui a vexé Nina… qui s'est remise à faire la tête et à se rouler par terre !! En partant, Maman m'a acheté un joli T Shirt de l'empire State Building.
J'ai encore plein de choses à raconter… mais Je m'arrête d'écrire car je suis un peu fatiguée et je vais aller dormir…
Bonne nuit à toutes
Jeanne
LE GOÛTER AUX CERISES
date de publication : Wednesday 20 May 2009
Dimanche nous avons décidé d’organiser un petit goûter champêtre au pied de l’arbre. J’ai couru chez nos voisins adorés pour les prévenir que nous les invitions.
De son côté, Nina a trouvé en fouillant dans l’armoire de ma grand-mère une jolie nappe en coton imprimée de pois bleus sur fond blanc. Nous l’avons étirée sur l’herbe. Et j’ai pu, pour la première fois, utiliser les assiettes en porcelaine du joli panier pique-nique en osier que Maman m’avait offert pour mon anniversaire… C’était joli et ça sentait bon les vacances !
Nous avons disposé les cerises et les fraises dans des soucoupes décorées. Pendant ce temps, Oscar a préparé une infusion à base de menthe fraiche. Nous avons encore apporté des fromages blancs et le gâteau au citron que ma grand-mère avait laissé pour nous dans la cuisine. Miam !
A 16 :00, tout le monde est arrivé et le goûter a commencé. Les adultes se sont assis avec nous dans l’herbe. Tout le monde était de bonne humeur et riait. Nina et moi avions glissé des cerises autour de nos oreilles pour être dans le « ton » du goûter ; et Oscar, des pâquerettes dans la poche de sa chemise.
Au bout d’une demi-heure, toutes les cerises et les fraises avaient disparu ! Il ne restait plus qu’une tranche de gâteau. En revanche, les verres contenant les infusions à la menthe…ne se vidaient pas…sous le regard inquiet d’Oscar !
Je me suis allongée sur une couverture sur l’herbe et j’ai regardé les arbres dans le ciel. J’étais bien. Je pensais à une phrase de Maman : « Il faut être conscient des beaux moments que l’on a dans une journée ; leur donner un nom et les SAVOURER ! »
Ce jour là s’appellerait Le Gouter Cerise .
LA CAMPAGNE
date de publication : Saturday 16 May 2009
Ce week-end, nous étions à la campagne dans la maison de mes grands-parents paternels. J’aime bien quand nous sommes là-bas tous les cinq. La maison est grande et il y a un immense jardin.
A peine arrivés, Nina, Oscar et moi avons couru jusqu’au grand cerisier et grimpé aux branches. J’aime bien être perchée et de là, entendre les oiseaux, sentir la fraicheur du feuillage.
Comme c’est le mois de mai, les branches sont chargées de délicieuses cerises rouges et noires ! Nous en avons cueillies jusqu’à remplir deux petits paniers.
Ensuite Oscar est allé faire un tour dans le potager et est revenu les poches pleines de fraises…de fraises ECRASEES ( !) pour la plupart !! Maman a fait une drôle de tête quand elle a vu la bouillie de fraises sortir des poches du short d’Oscar !
Finalement on a dû retourner en cueillir. Les fraises les plus mûres étaient tellement sucrées qu’elles avaient le goût de la CONFITURE !! Incroyable, non ?!!
OU EST-IL ?
date de publication : Saturday 25 April 2009
Depuis une dizaine de jours… Jean-Baptiste n’est plus sur les marches. J’espère qu’il ne lui est rien arrivé… Et puis, cela peut paraître étonnant mais cela me manque de ne plus le croiser lorsque je rentre de l’école.
JEAN-BAPTISTE
date de publication : Wednesday 22 April 2009
Depuis plusieurs mois un homme reste assis devant la porte de notre immeuble. Il m’intrigue. C’est un clochard pourtant il n’est pas comme les autres clochards.
Les premières fois que je l’ai vu, il m’a fait peur sans raison. Et puis progressivement, je m’y suis habituée. Je sens qu’il a besoin de se lier avec les autres habitants de l’immeuble. Chaque jour ; lorsque je passe il a un mot gentil pour moi. Il tient la porte aux personnes chargées ou âgées ; il offre même à Nina des boîtes de biscuits (qu’on lui a certainement offertes). Le problème c’est que Nina…répond « Beurk » !... au lieu de « Merci » !) Il s’appelle Jean-Baptiste. Il essaie par tous les moyens de nous parler de lui, de sa vie. Il a beaucoup d’humour et cela nous fait rire avec Papa.
L’autre jour, il a écrit sur un petit carton « A vendre » et il se l’est mis autour du cou. Sur le moment, j’ai pensé qu’il voulait rire ou qu’il était devenu fou. Mais au regard de Papa j’ai senti qu’il y avait quelque chose de triste derrière cette apparente plaisanterie. Papa a parlé d’ « autodérision ». Il m’a expliqué que Jean-Baptiste parlait de lui-même en des termes ironiques parce qu’il avait une mauvaise image de lui-même…
C'EST PÂQUES !
date de publication : Sunday 12 April 2009
J’adore chercher les œufs de Pâques. Ce matin j’en ai trouvé 14 ! Et j’en ai mangé une bonne partie… Maintenant j’ai un peu mal au ventre.
Maman m’a conseillé de m’allonger sur le sofa. Soudain j’entends de grands cris. Oscar rentre dans la pièce en courant avec son panier remplis d’œufs ; Nina le poursuit en hurlant. Devant mon regard étonné, elle explique :
Oscar a trouvé plus d’œufs que moi !
LA SUITE
date de publication : Wednesday 18 March 2009
Me voilà de retour, voici don ce qui s'est passé cet après-midi chez Chloé quand j'ai décidé de me comporter différemment de mon habitude.
Je n’ai rien répondu et j’ai croqué dans la tartelette aux framboises. Chloë avait les larmes aux yeux. Comment pouvais-je ne pas être sensible à sa « peine » ?
« Tu en veux une bouchée, Chloé ?
Non ! répondit-elle, furieuse !
D’accord. »
J’ai fini la tartelette sous le regard hébété de Chloé. Puis j’ai ajouté :
Finalement je n’ai pas très envie de faire une partie de Monopoly ce soir ? ET si on faisait plutôt un mastermind ?
Euh… mais non !...
Comme tu veux, répondis-je. Mais alors je vais rentrer chez moi alors car je n’ai vraiment pas envie de faire un Monopoly.
Chloé s’est mise à pleurer.
Je l’ai prise dans mes bras et ai chuchoté :
«Tu ne crois pas que les moments que nous passons ensemble sont plus importants que de choisir la tartelette ou le jeu de société ? !
Chloé m’a souri.
« Oui. J’ai une idée, désormais chaque fois que j’aurais envie de quelque chose, je commencerai par te demander ce qui TE ferait plaisir ?
Je lui ai rendu son sourire. ET Chloé d’ajouter :
Alors tu restes ici, d’accord ? Et on va jouer au Monopoly !...
TARTE AUX FRAMBOISES ET TRALALA LALERE
date de publication : Saturday 14 March 2009
Aujourd’hui, je suis allée chez Chloé après l’école pour faire une de nos habituelles parties de Monopoly. (Chloé est une fanatique de ce jeu.)
Nous allions goûter lorsque sa mère a sorti deux tartelettes : une aux framboises et l’autre aux fraises.
Sa mère m’a demandé :
« - Jeanne, tu es l’invitée alors c’est toi qui choisis.
La tarte aux framboises », ai-je dit.
Chloé a fait la grimace. Elle voulait choisir. Habituellement, je fais avec elle comme avec Nina : je la laisse décider. Mais cette fois-ci, son attitude m’énervait. Je ne voulais pas céder.
« Mais où es le problème ? Tu aimes les deux tartelettes ! » lui demanda sa mère.
Chloé ne répondait pas. Elle s’était retournée vers moi, persuadée que j’allais comme d’habitude lui donner ce qu’elle voulait.
Mais après la discussion que j’avais eue avec Maman, je savais que ce n’était pas la bonne solution. Ni pour elle. Ni pour moi. Une amitié ne marche pas à sens unique. Et certainement pas lorsqu’une personne passe son temps à demander des faveurs et l’autre à les accepter. Il fallait que Chloé change. Et moi aussi !
En parlant de changement j'oubliais que je dois me changer pour aller à la danse... j'y vais mais je vous raconterai la suite plus tard, promis !
ET LES ENVIES DES AUTRES ?
date de publication : Thursday 05 March 2009
Parfois le comportement de Chloë me dérange un peu. Par exemple la semaine dernière quand Helena nous a proposé deux sujets d’exposés. Chloë et moi avons levé la main en même temps et nous voulions le même sujet. Comme d’habitude, j’ai laissé Chloë choisir car je sais qu’elle fera la tête et m’en voudra si elle n’obtient pas exactement ce qu’elle veut. Et cela sans se soucier de ce que les autres veulent.
Cela me fait à chaque fois de la peine de voir qu’elle ne fait pas attention à ce qui est important pour moi. Cela abîme un peu notre amitié. Je dois céder tout le temps. Ce soir, je vais en parler avec Maman.
UN EXEMPLE !
date de publication : Sunday 15 February 2009
Quand je vous disais récemment que parfois je voulais être enfant unique... vous allez enfin comprendre le pourquoi !
La semaine dernière j’ai voulu réaliser un joli village en pate à modeler. J’ai pris soin de « sculpter » en détails les petits gâteaux de la boulangerie, les marguerites et roses du fleuriste, les petites tables du café…
J’ai laissé mon petit village sur la table de mon bureau. Le soir, en rentrant l’école, j’ai retrouvé dans la vitrine du boulanger un chewing gum vert mâché ( !) et des vermicelles crus à côté des éclairs au chocolat !! Merci Nina !Et la tige des fleurs écrasées sous les roues d’une voiture de police miniature… Merci Oscar !
JE REVE D'ÊTRE ENFANT UNIQUE !
date de publication : Sunday 08 February 2009
Je vais souvent goûter chez Chloë. Chloë est fille unique. C’est vraiment ma meilleure amie à Paris. Elle aime bien venir chez moi car entre Nina et Oscar…ça bouge ! Pour moi, c’est l’inverse. Souvent je rêve de vivre chez Chloë car elle a une immense chambre, rien que pour elle. Quand elle joue chez elle, elle peut laisser à tout moment ses figurines dans une situation et une position précise et être certaine de les retrouver exactement au même endroit et même placement.
Comme si le temps avait été suspendu pendant l’absence de Chloë.
Chez moi, les choses sont bien différentes. Il n’y aucun espoir de retrouver en fin d’après-midi ET dans l’état où on l’a laissé une activité commencée le matin! Car rien n’échappe à Nina ! Et si jamais cela devait arriver, Oscar s’y mettrait à son tour.
Bref ! C’est intenable.
TROISIEME RESOLUTION
date de publication : Thursday 08 January 2009
Et voici la dernière de mes 3 résolutions pour cette nouvelle année !
3. « D’aller au feu » chaque fois que je peux. Ça c’est une idée de Maman ! Chaque fois qu’une situation est difficile…il faut essayer de ne pas faire demi-tour mais l’affronter. Ca ne va pas être facile mais je vais essayer !!
DEUXIEME RESOLUTION
date de publication : Sunday 04 January 2009
Bon allez... promis cette année cela va faire partie de mes résolutions ! Je le met sur mon blog comme cela je serai obligée de m'y tenir !
2. De ne plus dire que j’ai mal au ventre quand il y a cours de piano…
MES RESOLUTIONS
date de publication : Thursday 01 January 2009
J’ai décidé de prendre des « résolutions ». C’est Papa qui m’a donné l’idée. Des « résolutions » (quel joli mot !!) ce sont des engagements personnels pour l’année qui vient, des choses sur lesquelles on veut progresser.
Donc voilà la première :
1. D’arrêter de mettre dans ma chambre des photos effrayantes qui font peur à Nina (la dernière fois c’était une photo de Chloé déguisée en sorcière pour Halloween et Nina a fait des cauchemars pendant 15 jours !)
Je vais bien réfléchir aux autres et je les écrirai sur mon blog plus tard.
LA VEILLE DE NOËL
date de publication : Wednesday 24 December 2008
Comme je vous disais, ce soir, nous serons près de trente pour le dîner !
Ce sera joyeux, bruyant, on chantera en Italien avec la famille de ma mère et en anglais avec la famille de Papa. Je serai la seule parmi les enfants à avoir l’autorisation de me coucher très tard. Ce sera la fête !
Et demain ? Demain… Nina viendra ma réveiller aux aurores :
« Debout Jeanne ! Vite c’est Noël !... »
Ce sera le seul matin de l’année où il ne sera pas nécessaire de secouer Oscar pour le réveiller ! Tous les trois nous descendrons les escaliers quatre à quatre, traverserons chaque pièce de la grande maison jusqu’à la salle où trône le majestueux sapin. A ses pieds il y aura des milliers de cadeaux emballés dans des papiers multicolores, de toutes les tailles, de toutes les formes. Ce sera MAGIQUE ! MAGIQUE ! Vivement demain !
LA VEILLE DE NOËL
date de publication : Wednesday 24 December 2008
Ce soir, c’est la veille de Noël. Toute la famille est réunie dans la maison de ma tante, comme chaque année. Il fait froid et gris dehors mais le feu crépite dans la cheminée et nous sommes bien tous ensemble.
Grand-père lit le journal. Mes deux tantes éclatent de rire en regardant de vieilles photos et en les commentant. Oscar explique à notre Raphaël (notre cousin) qu’il a soudain quelques inquiétudes : il se demande si le Père Noël a bien reçu sa lettre car il n’a pas vu Maman la poster ! Nina a pris Framboise (son doudou) sur les genoux et lui explique le doigt en l’air ce qu’est Noël. Maman se promène dans les bois et Papa s’est endormi en lisant.
ET moi… cette année, j’ai la chance de participer à la préparation du repas de Noël… J’aide ma grand-mère à cuisiner des morilles à la crème. Ensuite nous ferons des truffes.
Zut on m'appelle ! Je reviens !
"Imagine..."
date de publication : Sunday 19 October 2008
En relisant mon blog je viens de me rendre compte que je ne vous ai même pas expliqué ce que cela voulais dire "commencer l'école en douceur"... et bien voici l'explication !
Dans cette école tous les matins, on nous sert une orange ou d’autres fruits pressés, et, pendant qu’on sirote notre jus, Helena nous met de la musique. Chaque jour différente. A la fin, elle nous demande si on aime et nous dit quelques mots sur le compositeur, chanteur ou musicien.
Pendant que nous écoutons cette musique, nous dessinons ce qui nous passe par la tête en partant d’un mot que Helena a écrit au tableau. Les derniers mots ont été : « Open your minds* » ou « Imagine** » ou « Make it happen*** »
Je vous avais bien dit que mon école était géniale !
AU PROGRAMME...
date de publication : Thursday 09 October 2008
A l’Open World school, on commence la journée en douceur. Mais à 09 :30, les cours de littérature du monde, mathématiques, histoire … reprennent le dessus.
L’après-midi, nous sommes généralement connectées avec les élèves d’un autre pays.
Et ensuite SPORT !! J’adore l’Open World School !
J'ADORE L'OPEN WORLD SCHOOL !
date de publication : Sunday 05 October 2008
Chaque jour je me rends à l’Open World School et je retrouve mes amies. C’est une chance extraordinaire. Chaque matin Helena nous accueille avec un immense sourire et un « Bonjour les petites muses » lorsque nous entrons dans la classe. J’aimerais tellement lui ressembler…
J'ai hâte d'être demain !
HELENA ET CLICKLE
date de publication : Wednesday 01 October 2008
Helena a dit qu'on allait se réunir tous les mardis après-midi dans la salle de conférence. Là, sur un grand écran géant qui couvre le mur, on retrouverait les élèves d'un autre pays "en direct" comme s'ils étaient là à côté de nous.
Et on ferait ensemble des activités, des jeux, etc... pour découvrir d'autres cultures, d'autres pays et pour "apprendre à voir les choses autrement."
Pour nous aider, il y aura Clickle. Je ne vous ai pas parlé de Clickle ? C'est un super-ordinateur capable de traduire toutes les langues. Grâce à lui, nous pourrons parler avec d'autres enfants quelle que soit leur nationalité.
- Ce n'est pas difficile d'apprendre à parler une nouvelle langue quand on a envie de communiquer avec les autres, dit Helena. Et puis, plus on en connaît, plus on a envie d'en apprendre !
Elle a vingt-sept ans et parle sept langues dont le russe !
J'ai hâte d'être mardi.
LA RENTREE
date de publication : Monday 29 September 2008
Ce matin, c'était la rentrée ! Cette année je vais dans une toute nouvelle école : l'Open World School de Paris. Elle est située dans un joli parc avec des arbres et un jardin.
J'avais la gorge un peu serrée. J'étais pourtant venue quelques jours auparavant pour le "goûter de la rentrée" et j'avais rencontré Helena, mon professeur. Mais ce matin, j'étais un peu "inquiète".
- C'est normal, m'a dit Maman, la plupart des adultes ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas. C'est juste le petit moment "d'avant" et dès qu'on a "basculé" dans la nouvelle situation, on se sent mieux et prêt à faire face.
J'ai aperçu Chloé. Elle avait l'air apeuré. Je suis vite allée la rejoindre. Je l'ai prise par la main, et je l'ai entraînée en riant pour être les premières dans la salle aux Nuages.
La salle était grande et très claire avec des baies vitrées qui donnent sur le jardin de l'école. Une musique douce flottait dans la classe. Helena, notre professeur, nous a accueillies avec un grand sourire :
- Et si on commençait par une orange pressée et un muffin en attendant que tout le monde soit là ?
Nous nous sommes regardées en ouvrant de grands yeux...
Sur chaque bureau, avaient été déposés de petits crayons colorés, une règle et un carnet entourés d'un joli ruban bleu. Mais ce que j'ai le plus aimé, c'est la planisfère lumineuse intégrée sur le plateau de chaque table. On peut même faire des zoom sur les différentes parties du monde !
J'adore ma nouvelle école !!
MONTORGUEIL ENCORE
date de publication : Friday 26 September 2008
J'ai oublié de parler de M. Ahmed qui me donne toujours des abricots, des clémentines ou des fraises lorsque j'arrête mon vélo devant son épicerie. Et puis, il y a bien sûr Pablo, un ami de mes parents, qui leur offre toujours un cappucino au café. Pablo a été un mystère pour moi pendant longtemps à cause de ses bras tatoués et de ses mots que je ne comprends pas toujours. Du "verlan" dit Papa et apparemment ç'est drôle... Bon !
Mon grand-père croit qu'à Paris on est seul. Mais ce n'est pas vrai. Il suffit de regarder autour de soi, d'échanger quelques mots, de prendre un peu de temps pour écouter les autres et alors le monde s'ouvre... A Paris, où n'importe où ailleurs...
MON QUARTIER : MONTORGUEIL
date de publication : Thursday 25 September 2008
J'habite à Paris dans le quartier Montorgueil. C'est un endroit magique, un village à l'intérieur de la ville. Montorgueil, c'est ici que j'ai grandi avec mon frère et ma soeur : Oscar et Nina.
MON-TOR-GUEIL, c'est comme un marché, un endroit plein de monde, surtout le week-end. Des rues étroites, bordées de commerces. C'est beau, coloré, gai et ça sent bon... Une de mes tantes, américaine, dit que c'est "trrrrop pppitttoresque".
En fond sonore, on entend les vendeurs de légumes, et Mr Jean le poissonnier qui hèle les passants d'une voix sonore :
"Tototoritoritoooo ! Elle est pas belle ma daurade? Je t'en prépare une grattée, vidée toute prête pour ce soir !"
Mr Jean menace parfois gentiment Nina de la mettre dans le bassin pour patager avec les homards !
Je l'aime bien ce Mr Jean. il est drôle et très gentil, et puis, il met de la joie dans le quartier. Sans lui, la rue ne serait plus la même.
UN BLOG !
date de publication : Wednesday 24 September 2008
J'ai neuf ans (bientôt dix!) et depuis quelques jours j'ai très envie de commencer à écrire un journal, MON journal.
Pourquoi ? Parce que j'aime écrire et que je ne veux pas oublier toutes les choses qui me traversent la tête!
Quand j'en ai parlé à Chloé, ma copine et aussi ma voisine, elle m'a dit que je ferais mieux de créer mon "blog."(C'est un journal intîme en ligne sur Internet).
"Comme cela tu pourras même faire lire ce que tu écris à quelques amies si tu veux..."
C'est une bonne idée! J'ai demandé à Helena, mon professeur, de m'aider à créer les premières pages et... ça y est, je vais pouvoir écrire aujourd'hui les premières pages de mon blog!
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