Le dico des muses : Mensonges

en partenariat avec Mon Dico chéri, un livre des éditions Fleurus

Un mauvais calcul

Depuis que vous êtes petite, vos parents vous invitent à ne pas mentir. Ils le font parce que le mensonge est toujours une manière de tricher avec les autres et avec soi-même. On ment pour éviter la honte (« Ce n’est pas moi qui ai cassé ce vase ») ou par paresse (« Oui, maman, j’ai fini mes devoirs ») ; dans tous les cas, le mensonge est une solution de facilité. Seulement, après, il complique les choses. On est souvent obligée d’inventer d’autres histoires, on aboutit à des situations difficiles et on finit par regretter de ne pas avoir choisi la franchise.

À bas la médisance !

Le mensonge se glisse parfois dans les bavardages entre amies, sous une forme particulière : la médisance, qu’on appelle aussi la « calomnie ». Quand on est agacée par une copine, on peut être tentée d’inventer des histoires sur elle pour la ridiculiser ou lui attirer des ennemi(e)s. Répétées et amplifiées, ces rumeurs peuvent faire beaucoup de mal, et pour longtemps. C’est une forme spécialement lâche de mensonge !

Toute vérité n’est pas bonne à dire

Mentir par méchanceté est une attitude détestable. Et mentir par gentillesse ? Si une amie vous demande votre avis sur sa nouvelle jupe, faut-il répondre « Elle est affreuse » ou lui faire un compliment qui masquera votre opinion ? Il faut parfois savoir tenir sa langue pour éviter de faire de la peine aux autres ! Pour éviter de se sentir trop hypocrite, vous n’êtes pas obligée d’être excessive dans l’autre sens (« C’est la plus belle jupe que j’ai jamais vue »).

date de publication : Friday 06 July 2012